La submersion marine est une inondation spécifique provenant de la mer. Elle se caractérise par son caractère temporaire et épisodique et sa localisation en zone côtière lors d’évènements météorologiques (tempête, cyclone…) ou océanographiques (houle, marée, tsunami) d’ampleur très inhabituelle.
Les chiffres clés en France :
- 7 000 km2 sont à risque de submersion (56% en façade atlantique)
- 850 000 personnes en danger
- 570 000 foyers potentiellement touchés
Les terrains situés sous le niveau d’eau d’un événement centennal s’étendent sur une superficie de 590 000 ha de terres. 165 000 bâtiments et 864 communes plus particulièrement vulnérables sont concernés par ce type d’inondation.
Le dernier évènement remarquable en date en France fut la tempête Xynthia en 2010. Le bilan fut lourd : 53 décès (surtout à Aiguillon-sur-Mer et Faute-sur-Mer), 2 milliards de dégâts matériels, le réseau électrique et ferroviaire coupé. S’en suivra, un 1er procès contre les collectivités territoriales et nationales pour leur responsabilité présumée.
Quelques années plus tard, c’est la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) qui a accéléré la prise en compte de ce risque de submersion marine, notamment en France.
Aujourd’hui, l’État met en place, aux côtés des collectivités territoriales, des mesures de prévention en complément du dispositif d’indemnisation des biens sinistrés par des catastrophes naturelles. Il le fait au travers de :
- L’encadrement et la mise en perspective de l’aménagement, qui permettent une prise en compte du risque dans le développement des territoires : la loi Littoral, les plans de prévention des risques littoraux, les schémas de mise en valeur de la mer, les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux, les schémas de cohérence territoriale (SCoT). Depuis leur création en 2003, les Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) peuvent intégrer le risque de submersion marine.
- Les actions de protection du littoral, ouvrages de protection comme des linéaires de batardeaux dont les collectivités ou les particuliers sont en général propriétaires, et parfois l’État. Il établit également les obligations qui s’imposent à la construction, la gestion et l’entretien de ces ouvrages pour en assurer la sécurité. Il a la charge du contrôle de ces ouvrages. Il peut également s’agir de techniques plus souples visant à préserver les fonctionnalités naturelles de certaines structures (dunes, récifs, …) dans leur rôle de protection contre certains aléas littoraux.
- Le développement des systèmes de vigilance et alerte, en liaison avec Météo France et le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) pour disposer d’une vigilance « vagues-submersion ». Ce système de modélisation et de prévision est opérationnel depuis 2011.
Face à la submersion marine, ESTHI propose différentes solutions tels les batardeaux qui dans ce cas précis seront surdimensionnés pour reprendre les efforts de la houle. Il est souvent nécessaire d’ancrer en amont des protections des ouvrages visant à dissiper l’énergie de la houle avant qu’elle ne vienne frapper le batardeau. La caractérisation de l’effort doit être réaliser par un bureau d’étude en utilisant une méthode telle la formule GODA (1985).
La gamme d’équipement mobile et autostable remplissable de sable ( Rapidam, Rapidbarrage…) peut permettre d’ériger rapidement des murs poids pouvant reprendre une certaine force de houle, ces même équipements peuvent permettre de rapidement colmater dans l’urgence des brèches de digues existantes
Source : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/risques-littoraux
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